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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1815-1816, Tome 6.djvu/185

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DES PLANÈTES.

grand cercle de cette sphère déterminé par l’orbite de la planète ; ce grand cercle coupant l’équateur en et l’écliptique en et par conséquent étant l’argument de la latitude la distance à l’équinoxe et le nœud ascendant ; l’arc sera ce que nous avons désigné par et l’argument de latitude sera on aura donc

11. Comme l’angle ou l’inclinaison de l’orbite vers l’écliptique, est un angle très-petit, pour toutes les planètes de notre système solaire, on voit que l’arc ou ne saurait différer beaucoup de l’arc ou qui est la longitude du nœud. On trouve effectivement égale, à peu près, à ce qui rend cette différence angulaire sensiblement proportionnelle au sinus de l’inclinaison de l’orbite. Si la planète se mouvait entièrement dans le plan de l’écliptique, on aurait exactement et le sinus de la déclinaison de la planète, ou se trouverait être

12. Dans le cas d’une planète infiniment éloignée, et qui rentrerait ainsi dans la classe des étoiles fixes, la distance ferait disparaître et il viendrait par conséquent

Cette expression est une quantité constante, et indépendante du temps ; et on voit qu’elle ne veut dire autre chose que l’arc étant effectivement la déclinaison de l’étoile.

13. Le moment du passage de la planète par le plan de l’équateur est celui où la déclinaison est nulle ; on a alors

équation dans laquelle les angles et de même que les deux rayons vecteurs et sont des fonctions très-connues, mais