Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1815-1816, Tome 6.djvu/282

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
272
RECHERCHE

cette supposition rend donc nuls les numérateurs des formules (36) ; nous allons voir qu’elle anéantit également leurs dénominateurs.

On a, dans le cas actuel,

(39)

au moyen de quoi les équations (3) deviendront, en ayant égard aux équations (38),

Or, si, entre ces trois dernières équations, on élimine, comme inconnues, deux quelconques des trois quantités la troisième disparaît aussi, et il vient pour résultat final

ou

Il est donc certain que, dans l’hypothèse où le mouvement de la terre et celui de l’astre sont, l’un et l’autre, rectilignes et uniformes, les valeurs de et par suite celles des coordonnées de cet astre, se présentent sous la forme indéterminée mais on sait que quelquefois cette forme n’est qu’une sorte de masque que prennent certaines formules très-déterminées, lorsqu’on les applique à des cas particuliers pour lesquels elles n’avaient point été calculées ; il est donc nécessaire de faire voir que, dans le cas qui nous occupe, les valeurs de doivent nécessairement être indéterminées ; et c’est là une chose extrêmement facile.

Soient, en effet, trois lieux consécutifs de l’astre, et les lieux correspondans de la terre ; de manière que les rayons visuels dirigés de l’une à l’autre soient Si l’on suppose les mouvemens rectilignes et uniformes, on devra avoir