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À VAPEUR.

est en et réciproquement. La soupape qui intercepte ou permet la communication de la chaudière avec le 2.e tambour s’ouvre ou se ferme quand celle du premier se ferme ou s’ouvre ; de sorte que, lorsque la force de la vapeur commence à agir avec moins d’intensité sur l’une des plaques faisant corps avec l’axe, par la suppression de la communication avec la chaudière, elle opère au contraire avec toute son intensité sur l’autre.

La plaque du 1.er  tambour étant parvenue en les deux triangles projetés en dans leur première position, et en dans la coupe, seront en et toucheront la plaque La force expansive de la vapeur, qui agit sur annulle celle qui agit sur mais, à cause du mouvement déjà imprimé et de la force due à la densité entière de la vapeur, qui agit sur la plaque de l’autre tambour, le mouvement de rotation de l’axe continuera d’avoir lieu ; et la plaque tournant autour de son axe de rotation laissera passer l’autre plaque, fixée à l’axe de rotation. Dès qu’elle l’aura dépassée, la plaque par l’effet seul de son poids, retombera sur la feuillure, et viendra toucher de nouveau l’axe La plaque faisant corps avec ce même axe arrivée en la position la soupape se rouvrira, et prendra la position indiquée en la figure 2. Dans le même temps, la soupape correspondant à la communication de l’autre tambour avec la chaudière se fermera.

Il faut remarquer que le tuyau qui communique du tambour au condenseur est constamment ouvert ; de sorte que la vapeur peut s’y rendre, dès que la plaque commence à s’ouvrir, et que celle contenue entre les plaques et en passant par la direction où se fait le mouvement, peut y affluer, dans quelque position que se trouve d’où, il suit qu’elle ne peut s’opposer au mouvement.

La vapeur qui se rend dans le condenseur, lorsqu’elle commence à y affluer, n’a plus la même densité que celle de la chaudière, ni par conséquent le même degré de force élastique ; puisque, d’après