Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1816-1817, Tome 7.djvu/271

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
263
DES ÉQUATIONS.


dont les racines sont

et pareillement l’équation conjuguée

dont les racines sont

7. Si les racines de la proposée se présentent toutes sous une forme embarrassée d’imaginaires, ce qui arrive lorsque est négatif, c’est-à-dire, lorsque les racines de la réduite, considérée comme équation du second degré, sont imaginaires ; on sait que les premières sont toutes réelles : en voici une démonstration directe et rigoureuse.

D’après la théorie générale des équations, l’équation du troisième degré, à titre d’équation d’un degré impair, doit avoir au moins une racine réelle ; ce que je pourrais d’ailleurs démontrer par mes formules.

Une des trois racines est donc réelle ; mais, lorsque négatif, une de ces racines ne peut être réelle, sans que les deux autres ne le soient aussi.

En effet, si est réelle, est aussi réel. D’ailleurs, est réel ; donc, puisque est réel, doit l’être pareillement. De plus, on a

d’où