Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1817-1818, Tome 8.djvu/110

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
102
PROBLÈME

entre les limites par points de la proposée ; elle aura pour équation notre formule (44) que nous mettrons sous la forme

étant la fonction rationnelle et entière de composant le second membre de (44). Quand recevra l’accroissement quelconque on aura

Or, quand on fait égal à un des nombres de la suite à par exemple, devient égal à  ; et, quand on augmente d’une unité, devient et, dans notre exemple, égal à La fonction qui d’ailleurs n’a qu’un nombre fini de termes, attendu que, étant une fonction rationnelle et entière de ses différentielles finissent par s’anéantir ; la fonction dis-je, est donc telle que, pour elle est nulle, et que, pour elle est égale à  ; quantité qui sera évidemment d’autant plus petite que les ordonnées voisines seront plus rapprochées ; ce qui est notre hypothèse relativement à la proposée. Donc, pour toute valeur de entre et la fonction sera très-petite, puisque c’est une fonction finie, rationnelle et entière de  ; donc, dans l’intervalle de deux ordonnées consécutives de la proposée, les ordonnées à la courbe parabolique diffèrent très-peu les unes des autres et de leurs limites ; et, puisque telle est l’hypothèses, relativement aux ordonnées de la proposée, les aires correspondantes, dans l’une et l’autre courbes, doivent aussi être très-peu différentes.

Je m’abuse peut-être ; mais je ne saurais taire que la méthode des courbes paraboliques me semble, en général, préférable à la méthode directe (I, II), qui consiste à prendre pour approximation un certain nombre de termes des séries (11, 14, etc.) ; car, sans parler des difficultés et des longueurs dans lesquelles cette dernière