sera nul, lorsque la hauteur du centre de gravité sera égalé au rayon de courbure. Quant à cette dernière condition, il est facile de s’en assurer, par l’inspection seule de la figure, et par la valeur connue du rayon de courbure des lignes du second ordre[1].
On conclut encore de la valeur de ce théorème que les petits mouvemens seront les mêmes pour tous les corps dont la section est une des lignes du second ordre qui ont le même paramètre ; puisque la valeur de est indépendante de
Si l’on désigne par le temps d’une oscillation entière, représentant toujours, comme à l’ordinaire, le rapport du rayon à la demi-circonférence, on aura
et par conséquent
d’où l’on voit que le temps d’une oscillation entière est le plus petit possible lorsque et va toujours en augmentant, jusqu’à où il est le plus grand possible ; c’est-à-dire qu’alors le mouvement est nul.
On aura la position du centre de gravité moyennant les coordonnées et or, étant égal à sera connu ; quant à il est facile de voir que l’on a
et, comme nous avons en fonction linéaire de tout sera connu dans cette dernière expression.
- ↑ Voyez le Traité de calcul différentiel et de calcul intégral de M. Lacroix, tome I, page 450 (deuxième édition).