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OSCILLATIONS ET ÉQUILIBRE

En conservant les mêmes dénominations que ci-dessus, on trouve, pour la sphère dont le rayon est soit par l’une soit par l’autre des deux méthodes que nous venons de rapporter

étant les constantes arbitraires.

On peut parvenir très-facilement aux expressions précédentes de relatives au cylindre et à la sphère, en considérant que, quel que soit le dérangement du corps, le centre de gravité du fluide que ce corps déplace est toujours sur une droite (fig. 2) verticale, passant par le centre du cercle ou de la sphère ; distance qui est généralement ou bien et qui doit être multipliée, dans le premier cas, par le volume d’un segment de cylindre, et dans le second, par le volume d’un segment de sphère ; calcul que l’on peut faire par la géométrie ordinaire, et auquel répondent les expressions précédentes, qui deviennent respectivement, dans le cas où le cylindre et la sphère sont entièrement plongés dans le fluide


Quant aux valeurs de elles sont nulles, comme cela doit être.

L’inspection des valeurs de et relatives au cylindre à base circulaire et à la sphère, suffit pour faire voir, d’une part, que