Nous pensons qu’en voilà bien suffisamment pour établir qu’au-delà du quatrième degré, ce théorème ne saurait pas plus être admis que toute autre règle arbitraire et de pure imagination que l’on voudrait lui substituer.
La moralité à déduire de tout ceci, car, pourquoi les fables en seraient-elles seules susceptibles ? c’est que les plus habiles peuvent faillir, tout aussi bien que les plus faibles ; que conséquemment on ne doit jamais refuser à autrui l’indulgence que l’on peut être bientôt dans le cas de réclamer pour soi-même ; qu’il faut soigneusement se garder de toute précipitation et bien mûrir ses idées avant de les faire éclore ; et qu’enfin on ne doit jamais affirmer et admettre comme fait certain que cela seulement qui est rigoureusement et généralement démontré.
Agréez, etc.