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RÉSOLUES.

équation qui peut aussi avoir son utilité. Cette remarque est due à M. Vecten.

THÉORÈME II. Un point, étant pris arbitrairement dans l’intérieur d’un tétraèdre quelconque et étant respectivement les points où les faces de ce tétraèdre sont rencontrées par les prolongemens des droites menées des sommets opposés au point on aura

Démonstration. Des sommets soient abaissées, sur les plans des faces opposées, les perpendiculaires et du point soient abaissées, sur les mêmes plans, les perpendiculaires

À cause des parallèles, on a les quatre équations

mais, d’un autre côté, chacun des tétraèdres se trouvant avoir une base commune avec le tétraèdre le rapport de leurs volumes doit être le même que celui de leurs hauteurs ; c’est-à-dire qu’on doit avoir

au moyen de quoi les équations ci-dessus deviennent