Aller au contenu

Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1818-1819, Tome 9.djvu/294

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
288
QUESTIONS

sera aussi un nombre entier, d’où il suit que sa différence avec la seconde des deux ci-dessus sera également un nombre entier. Ainsi, la formule

dans laquelle on suppose est nécessairement un nombre entier ; et l’on prouverait évidemment la même chose de la formule

dans laquelle on aurait

Si l’on suppose on aura la formule

ou, plus simplement, la formule

qui devra être un nombre entier ; c’est-à-dire, que la différence de deux quarrés impairs est toujours divisible par huit.

Donc, la somme de deux nombres impairs multipliés par leur différence donne un produit divisible par huit ; d’où il suit encore que la somme ou la différence de deux nombres impairs doit nécessairement être divisible par quatre[1].

  1. Cette vérité s’aperçoit immédiatement en observant que tout nombre impair est compris dans la double formule ou, ce qui revient au même, que tout nombre impair, augmenté ou diminué d’une unité, devient divisible par quatre.
    J. D. G.