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RECHERCHES

de considérer étant au nombre de et chacun d’eux pouvant donner naissance à quatre corps semi-régulier, ces derniers auraient dû être au nombre de  ; mais d’abord nous avons rencontré parmi eux l’hexaèdre et l’octaèdre réguliers ; de plus, en passant les autres en revue, on en rencontre qui sont répétés ; de sorte qu’en ne tenant compte que de ceux qui sont essentiellement différens, sans être réguliers, leur nombre se réduit à dix ; de telle sorte que ceux qui dérivent de polyèdres réguliers conjugués l’un à l’autre sont les mêmes. De plus ces dix polyèdres semi-réguliers sont, deux à deux, conjugués l’un à l’autre ; de manière que le semi-régulier par excès de l’une quelconque des deux classes est conjugué avec le semi-régulier par défaut de même classe qui dérive du même polyèdre régulier, ainsi qu’on en peut juger par le résumé que voici.

1.o Un polyèdre à 18 arêtes, ayant

et dont et .

2.o Un polyèdre à 24 arêtes, ayant

et dont et .

3.o Un polyèdre à 36 arêtes, ayant

et dont et .

4.o Un polyèdre à 60 arêtes, ayant

et dont et .

5.o Un polyèdre à 90 arêtes, ayant

et dont et .

Si nous passons présentement aux trois cas de la sphère divisée