Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1819-1820, Tome 10.djvu/283

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
275
INDÉTERMINÉE.

nous aurons

d’où, en remontant,

Voilà donc des valeurs entières de fonctions d’un nombre entier tout-à-fait arbitraire.

Les équations indéterminées dans lesquelles les données et les inconnues sont et doivent être des fonctions entières d’une variable se traitent à peu près de la même manière. Soit en effet, en général, entre et une équation de la forme

dans laquelle sont supposés des nombres donnés quelconques, et à laquelle il faille satisfaire par des valeurs de et fonctions entières de il est facile de voir, 1.o que le problème ne sera possible qu’autant que le plus grand commun diviseur des coefficiens de et sera en même temps diviseur de la fonction de qui forme le second membre ; 2.o que l’équation sera immédiatement résoluble, si l’un des coefficiens est une quantité purement numérique ; 3.o enfin que, par des transformations plus ou moins nombreuses, on pourra toujours ramener à ce cas celui où les deux coefficiens seront l’un et l’autre des fonctions de

Soit, en premier lieu, l’équation