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LINÉAIRES.

tion proposée. Ces opérations ont quelque analogie avec celles que l’on fait, avec tout aussi peu de succès, sur les équations algébriques des degrés supérieurs, à une seule inconnue, dans le dessein de les résoudre. Cependant on est parvenu, par des considérations particulières, à présenter, sous forme finie, les racines des quatre premiers degrés de celles-ci ; mais il faut observer que cela ne s’exécute qu’au moyen de transcendantes particulières pour chaque degré, auxquelles, à raison du fréquent usage qu’on en fait, on a cru devoir affecter des symboles particuliers, qui leur donnent, du moins, quant aux notations, l’apparence de fonctions finies. Ainsi, par exemple, la racine quarrée est déjà une transcendante à l’égard de la racine de l’équation du premier degré ; de sorte que l’on ne doit chercher, par aucune analogie, à présenter l’intégrale de l’équation du second ordre sous forme finie, au moyen des fonctions exponentielles qui représentent, en général, celle du premier ordre. En. effet, si l’on compare les quantités avec , dans l’équation du second ordre, on aura

en posant donc

ce qui donne

si l’on fait ensuite

il viendra