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LINÉAIRES.


Cette intégrale change de forme lorsque ou et, dans ce dernier cas, on s’assurera aisément qu’elle se réduit à la forme finie, comme toute le équation linéaire à coefficiens constans.

Il faut encore jeter un coup-d’œil sur les équations qui renferment à la fois des différences et des différentielles par rapport à la même variable.

§. III.
Des équations aux différences mêlées à deux variables.

L’équation aux différences mêlées de l’ordre renfermant en général termes, je ne considère ici que celle du premier ordre, dont l’intégration comporte encore de grandes difficultés. Il est d’ailleurs facile de s’assurer que l’intégration d’une équation quelconque, à coefficiens constans, dépend seulement d’opérations algébriques.

Soit donc l’équation du premier ordre

il faut tâcher de la rendre en différences ou en différentielles complètes ; mais on verra qu’en général cela est impossible ; car la forme la plus générale qu’on puisse lui donner est