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THÉORÈME

Soient les points où les diagonales qui partent des deux extrémités de l’un quelconque des côtés du quadrilatère, rencontrent la troisième diagonale Soit le point de contact de ce même côté avec l’une quelconque des sections coniques dont il s’agit ; en menant coupant les côtés adjacent en ces points seront ceux de contact de la section conique avec ces mêmes côtés[1] ; donc, si l’on divise les cordes de contact en deux parties égales, aux points et qu’on mène ensuite les droites leur point de concours sera le centre de la section conique correspondant au point de contact Tout se réduit donc à prouver que ce point est sur la droite

Or, d’après la manière dont le point vient d’être déterminé, on voit que la direction de la droite est conjuguée à celle de par rapport aux droites et ou d’où il suit que, si l’on mène la parallèle à elle sera conjuguée harmonique de c’est-à-dire que les quatre droites formeront entre elles un faisceau harmonique[2]. Pareillement, si l’on mène parallèle à les quatre droites formeront aussi un faisceau harmonique.

Il suit de là que si, par le point d’intersection des parallèles à et par le point, on mène la droite elle passera par le point car les points où la droite rencontre les droites et doivent être, à la fois, les quatrièmes harmoniques des trois points (ce dernier étant celui où coupe ) ; ce qui ne peut avoir lieu à moins que les deux points dont il s’agit ne se confondent en un seul et même point en

Il suit de là aussi que, si le point parcourait une droite, il

  1. Mémoire sur les lignes du second ordre, par C. J. Brianchon, page 22, art. XIX.
  2. Voyez le même ouvrage, pag. 9, art. V.