Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1822-1823, Tome 13.djvu/248

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PUISSANCES
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20.

L’expression ordinaire de qu’on a admise jusqu’ici, pour tous les cas possibles, est généralement

de plus on a tacitement supposé

pour tous les cas.

En comparant ces expressions aux résultats qu’on vient de trouver, on voit aisément les exceptions auxquelles elles sont soumises.

En effet l’expression admise généralement, n’est exacte et complète que dans le seul cas où est positif et un nombre impair. Si est un nombre pair, l’expression ne donne qu’une seule des deux valeurs qui existent dans ce cas. Et de plus elle ne donne pas les deux valeurs purement imaginaires de qu’on doit obtenir, si est un multiple de et qui sont Si est négatif et pair, l’expression est en défaut ; car, dans ce cas, il n’existe pas de valeurs entièrement réelles de mais seulement deux valeurs purement imaginaires, ne différant l’une de l’autre que par le signe, et dont l’expression est si est un mulhple de Si, étant toujours négatif, est impair, l’expression de