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INTÉGRALES

fermant simplement que lequel, égalé à zéro, satisferait à l’équation (XIV), indépendamment de toutes relations entre les fonctions en supposant donc, dans cette équation unique, ce qui rendrait nuls on obtiendrait la différentielle de l’équation cherchée en et

30. Retournons présentement au cas général. En intégrant les deux équations (XV), on en déduira les valeurs de et en lesquelles contiendront l’une et l’autre un nombre plus ou moins grand de constantes arbitraires. Il s’agit maintenant de voir comment on déterminera ces constantes.

31. La première ligne du premier membre de l’équation (XIII) se trouvant annulée, comme nous l’avons dit, par l’équation (XIV), cette équation, en passant aux fonctions primitives, devient

En y mettant pour et leurs valeurs en et en constantes, déduites de l’intégration des équations (XV), les coefficiens de n’y seront plus que des fonctions de et de ces mêmes constantes.

32. Soient et les deux limites de l’intégrale ; c’est-à-dire, supposons qu’il soit question de rendre maximum ou minimum l’intégrale prise depuis jusqu’à marquons respectivement des indices et les valeurs que prennent les diverses quantités qui entrent dans l’équation (XVIII), lorsqu’on y met les valeurs respectives et nous aurons ainsi