Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1823-1824, Tome 14.djvu/248

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prise entre les limites données far la surface du fluide primitif (A), et comme, en désignant par la valeur primitive de la densité la masse primitive du même fluide est exprimée par

on doit en conclure

et par suite

(4)

en observant que les limites des intégrales qui composent l’équation précédente sont données par la surface primitive du fluide (A), laquelle surface est entièrement arbitraire.

Cette équation (4) sert à compléter le système d’équations (2) ; mais, pour pouvoir l’employer conjointement avec les équations (3), il faut la mettre sous une forme plus commode.

Comme l’origine des temps est entièrement arbitraire, si nous représentons par les valeurs de qui correspondent à la valeur de nous devrons avoir encore

mais, en développant suivant les puissances ascendantes de nous avons