Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1823-1824, Tome 14.djvu/323

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tact de l’un des côtés du triangle ; on peut conclure du théorème qui vient d’être démontré le théorème suivant que l’on pourrait aussi parvenir à démontrer directement par des moyens analogues.

THÉORÈME. Dans tout triangle, la droite qui joint le milieu de l’un quelconque des côtés avec le milieu de la droite qui joint le point de contact de ce côté avec le cercle inscrit au sommet opposé, contient le centre de ce cercle.


STATIQUE.

Sur la Balance de Roberval ;

Par un Abonné.
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M. Poinsot, dans sa Statique[1], observe, au sujet de la Balance de Roberval, qu’aucun de ceux qui ont écrit avant lui sur cet appareil n’a donné une solution satisfaisante de l’espèce de paradoxe qu’il présente, ce qui est très-vrai. Il ajoute que la théorie des couples en donne une explication fort exacte et fort lumineuse, ce qui est vrai encore.

Mais M. Poinsot paraît insinuer que le paradoxe dont il s’agit ne peut être complètement éclairci que par l’application de la théorie des couples. Or, s’il en était ainsi, ce serait une chose assez fâcheuse. Il arrive souvent en effet que, parmi les auditeurs des cours publics de physique ou les lecteurs des traités élémentaires

  1. Deuxième édition, page 288.