Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/100

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sentent alors tout naturellement comme les limites de séries de points qui se rapprochent indéfiniment sans jamais s’éteindre. Je pourrai revenir plus amplement sur ce sujet dans la dissertation dont je m’occupe actuellement.

Il ne sera pas sans doute hors de propos de répéter ici la déclaration que j’ai déjà faite dans les Annales (tom. XV, pag. 195) que le fond de la théorie des courbes discontinues se trouve dans Euler. Si je l’eusse su plutôt, probablement que je me serais dispensé d’écrire sur ce sujet. Mais, puisqu’il en est autrement, on trouvera naturel, je pense, que je m’appuye de l’autorité d’Euler, ou plutôt que je défende ses principes, auxquels j’ai été conduit par mes propres recherches.


QUESTIONS PROPOSÉES,

Théorème de Géométrie.

Des points, au nombre de étant donnés dans l’espace, et étant un nombre entier moindre que on peut déterminer points tels que, si, d’un point quelconque de l’espace, on mène des droites à ces points, la somme des (2n)mes puissances des droites menées aux points donnés soit à la somme des (2n)mes puissances des droites conduites aux points trouvés, comme est à