Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/237

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16.o Autant on rencontrera, dans l’une des figures, de courbes à double courbure, intersections de deux ou d’un plus grand nombre de surfaces courbes, autant il y aura dans l’autre de surfaces développables circonscrites à un égal nombre de surfaces de même ordre.

16.o Autant on rencontrera, dans l’une des figures, de surfaces développables circonscrites à deux ou à un plus grand nombre de surfaces courbes, autant il y aura dans l’autre de courbes à double courbure, intersections d’un égal nombre de surfaces de même ordre.

17.o Enfin, autant il y aura, dans l’une des figures, de points communs à trois ou à un plus grand nombre de surfaces courbes, autant on rencontrera dans l’autre de plans tangens communs à un égal nombre de surfaces de même ordre.

17.o Enfin, autant il y aura, dans l’une des figures, de plans tangens communs à trois ou à un plus grand nombre de surfaces courbes, autant on rencontrera dans l’autre de points communs à un égal nombre de surfaces de même ordre.

Il importe extrêmement de se rendre ces diverses relations bien familières, parce qu’en même temps qu’elles peuvent faire découvrir un grand nombre de théorèmes elles en rendent toute démonstration superflue[1]. En les appliquant, par exemple, aux vingt-six propositions établies dans la section première, on en déduira vingt-six autres propositions de géométrie à trois dimensions, relatives à des surfaces coniques de même sommet et à des plans et droites passant par leur sommet commun. En particulier, les deux corollaires V du théorème I donneront les deux propositions suivantes :

Dans tout angle hexaèdre ins-

Dans tout angle hexaèdre cir-

  1. Ce sont aussi ces analogies qu’il faudrait consulter, si l’on voulait reconstruire la langue de la géométrie sur un plan plus symétrique ; elles en deviendraient aussi par là beaucoup plus faciles à saisir.