bre des points d’intersection de trois surfaces sera constamment égal au produit des degrés de leurs équations. |
le nombre des plans tangens communs à trois surfaces sera constamment égal au produit des degrés de leurs équations. |
Ainsi que nous l’avons pratiqué dans la section première, à mesure que, par quelque moyen que ce soit, nous serons parvenus à établir un théorème, nous écrivons à sa droite le théorème qui s’en déduit par la théorie des polaires réciproques, sans nous arrêter à le démontrer ; bien certains que l’un ne saurait être vrai sans que l’autre le soit également.
Ces choses ainsi entendues, considérons dans l’espace deux surfaces du mième ordre, rapportées aux mêmes axes quelconques, et ayant respectivement pour équations rationnelles en ,
elles se couperont suivant un certain nombre de lignes, droites ou courbes, planes ou à double courbure, données par ces mêmes équations, considérées comme appartenant à un même problème indéterminé à trois inconnues.
Soit représentée par une constante indéterminée et soit posée l’équation
chacune de nos trois équations sera évidemment comportée par les deux autres, quel que soit ; de sorte que, de quelque manière qu’on les combine deux à deux, elles établiront constamment les mêmes relations entre ; mais, à cause de l’indétermination de la dernière appartient à une infinité de surfaces du mième ordre ; donc ces surfaces, ont la propriété commune de cou-