Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/244

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point sont censée avoir, en ce point, une section plane, située dans le plan tangent au même point, on conclura encore de là ce nouveau corollaire :

Corollaire VI. Si deux surfaces du second ordre qui se coupent se touchent en outre en un point, elles se couperont nécessairement suivant une courbe plane.

Corollaire VI. Toute surface développable circonscrite à deux surfaces du second ordre, qui se touchent est nécessairement une surface conique.

Si deux surfaces du second ordre se touchent suivant une ligne courbe, cette ligne pourra être considérée comme une commune section des deux surfaces ; mais on pourra aussi, d’après ce qui a été observé plus haut, considérer comme tel un quelconque des points de leur ligne de contact ; et comme cette dernière intersection est plane, l’autre devra l’être également. On a donc cet autre corollaire :

Corollaire VII. Deux surfaces du second ordre inscrite et circonscrite l’une à l’autre se touchent suivant une courbe plane.

Corollaire VII. Deux surfaces du second ordre inscrite et circonscrite l’une à l’autre sont inscriptibles à une même surface conique.

Si l’on suppose que l’une des deux surfaces du second ordre soit elle-même une surface conique, on aura cette proposition connue :

Corollaire VIII. Toute surface conique circonscrite à une surface du second ordre, la touche suivant une courbe plane.

Corollaire VIII. Toute surface développable qui touche une surface du second ordre suivant une courbe plane, est une surface conique.

Le raisonnement qui nous a conduit au corollaire VII, appliqué au théorème général, nous conduira à cet autre corollaire, dont celui-là n’est qu’un cas particulier :

Corollaire IX. Si deux surfa-

Corollaire IX. Si deux surfa-