Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/364

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nous venons de le voir, sont au nomdre de Si l’on en fait de même tour-à-tour, pour chacune des lettres, on obtiendra un nombre de combinaisons de trois lettres exprimées par Mais il est aisé de voir que chaque combinaison y sera repétée trois fois ; puisque, par exemple, la combinaison aura été produite par la combinaison de avec par celle de avrc et par celle de avec  ; donc le nombre des manières différentes de choisir trois choses parmi des choses en nombre toutes différentes les unes des autres, est seulement

Rien ne s’oppose à ce qu’on poursuive ces raisonnemens aussi loin qu’on voudra ; et si l’on se bornait à se laisser guider par l’analogie, les résultats dejà obtenus feraient assez connaître que le nombre des combinaisons possibles et distinctes à de choses, toutes différentes les unes des autres, doit être exprimé par

Mais, afin qu’il n’y ait point d’induction dans tout ceci, admettons que cette loi hypothétique ait été vérifiée pour les combinaisons de choses à et que conséquemment on ait trouvé, pour ce nombre de combinaisons,

pour savoir combien, parmi ces combinaisons, il y en a qui ne renferment pas une certaine lettre, par exemple il faudra, comme