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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/64

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rapportée cette courbe à une horizontale et à une verticale menées dans son plan, par son point le plus bas, prises respectivement pour axes des et pour axe des  ; la première de ces droites sera tangente et l’autre normale à la courbe.

Cette courbe éprouvera à l’origine une tension inconnue que nous pourrons designer par .

Considérons un autre point quelconque de la courbe, et soit ce que pèserait une unité de longueur de cette courbe si, pour toute la longueur de cette unité, sa densité était la même qu’en ce point.

Si nous désignons par P la longueur de l’arc de la courbe depuis l’origine jusqu’au point , le poids de cet arc sera Soit la tension au même point ; et représentons, à l’ordinaire, par le rapport on la tangente tabulaire de l’angle que fait la courbe en avec l’axe des .

On démontre en statique que, lorsqu’une corde pesante est supendue librement, en désignant par le poids d’une portion quelconque de cette corde, par et les tensions aux extrémités de cette portion, et enfin par et les angles que font respectivement les directions de ces tensions avec l’horizon, on doit avoir la double équation

appliquant ce principe général à l’arc , nous aurons

d’où


    et par quelques nuances très-légères, nous avons cru devoir les fondre dans une rédaction unique.

    J. D. G.