Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/9

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ner une tangente à cette caustique par un de ses points, lorsqu’elle est déjà tracée. En joignant, en effet, ce point au point fixe par une droite, et menant un rayon parallèle à cette droite, l’extrémité de ce rayon sera un second point de la tangente demandée.

Passons présentement à la recherche de l’équation de la caustique. En quarrant les deux membres de l’équation (6), et ajoutant ensuite l’unité à chaque membre, il vient

On tire de là

valeur qui, substituée dans (4), donne, en réduisant,

(7)

équation de la caustique demandée.

On voit que cette courbe est une ligne du quatrième ordre symétrique par rapport à l’axe des  ; et, en discutant son équation, on s’assurera qu’elle a un point de rebroussement, lequel n’est autre chose que le point fixe dont il a été question ci-dessus ; que de ce point partent deux branches, intérieures au cercle réfléchissant, qui vont se réunir au point rayonnant, où la caustique a un contact du second ordre avec ce cercle.

Cherchons le rapport métrique entre la longueur du rayon incident terminé au cercle réfléchissant et le rayon réfléchi terminé à la caustique. En désignant respectivement par et ces deux rayons, nous aurons

en mettant dans ces formules pour sa valeur et met-