sent été faites avec ce dernier instrument, Enfin, je les ai toutes réduites, à l’aide d’une table publiée par M. Bouvard, dans la Connaissance des temps pour 1829, à la température de la glace fondante, ainsi qu’on doit toujours le faire, si l’on veut rendre les observations comparables.
D’après un grand nivellement géométrique exécuté, il y a quelques années, par MM. les officiers au 3.me régiment du génie, j’avais estimé la hauteur de la cuvette de mon baromètre au-dessus du niveau moyen de la mer à Dans le courant de mai 1827, des observations faites à Cette, durant plusieurs jours, par M. Gambart, père, professeur de navigation à Arles, avec un baromètre de Fortin, comparé ensuite au mien avec beaucoup de soin. m’ont appris que cette détermination méritait toute confiance ; elles m’ont donné une moyenne d’environ mètres et demi.
Pendant les neuf années dont je donne ici les observations, la moyenne barométrique journalière a communément été déduite de deux observations faites, la première, le matin de à heures, et la seconde, le soir de à ; mais très-souvent le nombre des observations journalières a été porté à trois, quatre, cinq et même six, à peu près uniformément réparties dans le cours de la journée. Quelquefois aussi, mais assez rarement, une seule observation a eu lieu, tantôt le matin et tantôt le soir ; mais, excepté le mois de septembre 1819, durant lequel une absence m’a contraint de discontinuer les observations, le nombre des jours durant lesquels elles ont été tout-à-fait omises, dans le cours de ces neuf années, ne s’élève qu’à trente-deux seulement.
J’ai dressé un tableau du maximum, un autre de la moyenne et un troisième du minimum de la hauteur barométrique, pour chacun des mois d’observations ; et c’est à l’aide de ces trois tableaux que j’ai dressé les deux suivans dont le premier présente les résultats par années, tandis que le second les présente par mois ; les uns et les autres étant exprimés en millimètres et centièmes de millimètres.