Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/311

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Soient les trois sommets du triangle donné et le point cherché ; posons,

en vertu des formules fondamentales de la trigonométrie rectiligne, on aura

(1)

Ces équations pourraient suffire, à la rigueur, pour résoudre le problème ; en éliminant entre elles deux des inconnues, on obtiendrait pour la troisième une équation du quatrième degré, se résolvant à la manière de celles du second ; mais cette équation serait excessivement compliquée. Nous éluderons cette difficulté en recourant à une équation auxiliaire.

Les droites partagent le triangle en trois autres, dont la somme des aires est égale à la sienne ; or, ces aires sont

de sorte qu’en désignant par l’aire du triangle on a