Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cette dernière équation vérifie donc, à elle seule, les proposées (1) et (2) ; son premier membre est donc le plus grand commun, diviseur des leurs.

Veut-on savoir si cette dernière équation (6) n’a pas elle-même des racines égales ? Il faudra pareillement égaler à zéro la dérivée de son premier membre, ce qui donnera

et chercher quelle est l’équation du degré le plus élevé qui vérifie à la fois les équations (6) et (7).

Soit prise d’abord la somme de leurs produits respectifs par et on obtiendra cette seconde équation du troisième degré

Prenant, tour à tour, la somme des produits respectifs des équations (7) et (8), d’abord par et puis par et il viendra, en divisant par , la dernière des équations résultantes,

équations qui ne sont plus que du second degré seulement.

Prenant enfin, tour à tour, la somme des produits respectifs de ces dernières, d’abord par et puis par et et divisant la première des deux équations résultantes par et la seconde par , il viendra également,

(11)

cette équation vérifie donc, à elle seule, les proposées (6) et son premier membre est donc le plus grand commun diviseur des leurs.