Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1831-1832, Tome 22.djvu/6

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la note actuelle est destinée à compléter l’article cité. Nous y considérerons le mouvement d’un corps attiré vers un point fixe par une force qui décroît en raison inverse d’une puissance de la distance, et nous donnerons l’analyse complète des trois hypothèses

II. Nous supposons le mobile dont la masse est prise pour unité, attiré par la force vers le point fixe où nous plaçons l’origine des coordonnées polaire ; en sorte que la droite fait avec l’axe fixe un angle Les quantités déterminant la position du mobile dans le plan où il se meut ; lequel plan n’est autre que celui qui passe à la fois par le centre et par la droits quelconque suivant laquelle est dirigée la vîtesse initiale.

Cela posé, l’aire décrite dans l’instant par le point , c’est-à-dire, le triangle dont la surface est et qui est compris entre deux rayons vecteurs infiniment voisins, menés aux positions de ce point qui répondent aux temps cette aire, dis-je, est proportionnelle à par un théorème connu ; on peut la représenter par le produit de par la constante On a ainsi l’égalité

(1)

On sait, d’autre part, que l’expression en différentielles de la force centrale a été mise par M. Binet sous la forme

(2)[1]
  1. Voy. l’article cité, pag. 54.