Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
50
ANNALES DU MUSÉE GUIMET
pour réjouir Ahura Mazda et les Amesha-Spentas ;
pour réjouir le pieux Sraosha 5[3] dévot, victorieux, qui accroît le monde.
2 (5). J’appelle au sacrifice le Haoma et le Parahaoma 5[4] : pour réjouir la Fravashi du saint Zarathushtra, le Spitâma 6[5]
J’appelle au sacrifice le bois et l’encens 8[6],
pour te réjouir, ô Feu, fils d’Ahura Mazda 9[7].
3 (9). J’appelle les Haomas au sacrifice, pour réjouir ces bonnes eaux 10 10[8], et les bonnes eaux créées par Mazda.}}
J’appelle au sacrifice l’eau de Haoma 11[9].
- ↑ 3. hvarethem myazdem, l’aliment qui sert de Myazda ; il s’agit du darûn qui n’est pas nommé et qui doit pourtant faire partie des offrandes, puisqu’il donne son nom à cette partie du sacrifice. Bien que les textes du moyen âge distinguent le myazd du darûn, ici les deux choses sont identiques; car plus loin, VIII, 2, 4, à la consommation du darûn, « manger le darûn » se dit « manger le myazda ».
- ↑ 4. Les représentants des trois règnes qui fournissent les diverses offrandes:Haurvatât représentant les offrandes liquides, Ameretât les offrandes végétales, le Bœuf les offrandes animales. — gaush hudhào « le bœuf qui fait le bien » ou « qui donne le bien » selon que hudhâo représente * su-dhâs ou * su-dâs.
- ↑ 5. Qui donne son nom au Srôsh Darûn. Sur Sraosha, voir l’introduction au Y. LVII.
- ↑ 5. La Fravashi de Zoroastre étant comme née de Haoma : voir Y. IX, note 39.
- ↑ 6. Parahaoma ; le liquide formé en broyant Haoma et le mêlant avec l’eau consacrée et l’urvarâm.
- ↑ 8. aèsmà haoidhi, Yêsm bôi des modernes.
- ↑ 9. L’êsm bôi étant offert au feu.
- ↑ 10. Les eaux du présent sacrifice. Le texte a « les bonnes eaux » ; mais cf. Y. 1, note 45.
- ↑ 11. L’eau mêlée au Haoma dans le Parahaoma.
- ↑ 12. gâush jivya, c’est-à-dire le lait (gâm jivâm) ; voir Paragra. — Quelques manuscrits ont avant cette phrase les mots gâm baoiryâm â. y. voir Nirangistân, § 66, n. 5 : cf. Yt. V, 130, n. 170. « j’appelle au sacrifice la vache baoirya » : notre traduction pehlvie ne les connaît pas. Neriosengh a pourtant gâm bavarâm.
- ↑ 13. L’urvarâm qui est pilée avec le Haoma dans le mortier : voir au Paragra.
- ↑ 14. Préparée selon les rites : uzdâtàm sâkht (Y. XXII, 2 ; N. ; sadàcâratayâ racitam « bien préparé » ).
nom ancien du Mâhrû). Il a été reposé sur le Mâhrû au commencement du Hâ précédent : v. note 4.