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eux-mêmes. On aura remarqué en même temps que leur ordonnance n’est pas du tout celle de nos Avadânas sanskrits ; et il y a lieu de croire que le commentaire (qui nous manque et que nous ne connaissons pas) ne les en rapproche guère. Malheureusement ils s’en éloignent encore jiar le fond autant que par la forme. Plusieurs textes de l’Apadâna ont même titre que certains de nos Avadânas et se ra})port<’nt visibliîment aux mêmes personnages ; or, les détails qui pcrmetteuit d’établir l’identification sont rares, peu précis, peu concordants, quand ils ne font pas absolument défaut. 11 en est autremi’ut du Peta-vatthu. Ce n’est pas que l’accord des détails soit toujours frappant et que l’identité des personnages saute aux jeux : la rédaction présente, en général, d’assez grandes divergences : mais au moins le plan du récit est le même ; nous avons de’vant nous de véiitables Avadânas. C’est ce que le lecteur pourra constater d’après lessi)écimens de l’Apadâna et les analyses du Peta-^•allllU qu’il truuvera dans ce volume. Je regrette seulement de n’avuir pas donné la traduction intégrale d’un au nioins des récits de ce dernier recueil.

Il me reste à fournir quelques explications sur la manière dont j’ai conçu et exécuté la présente traduction.


X. — Plan et caractère de la présente traduction

Le manuscrit de l’Avadâna-Çataka. — Elle a été faite sur le Ms. sanskrit, D. 152, di’ la i ;i])liutlièque nati( :)nali un des C) Mss. sanskrits cripiés au Népal par les soins d(^ M. Brian lloughton Hodgson et envoyés par lui à la Société asiati(jue di_’ Paris en 1S3T. 11 existe deux autres Mss. du même ouvrage, également dûs à AI. Hodgson, l’un à Calcutta, dans la Bibliothèque de la Société asiatique du Bengale, l’autre à Londres, dans la Bibliothèque de rindia Oftice. Depuis, il en est arrivé en Europe deux autres, qui ont enrichi la Bibliothèque de l’Université de Cambridge, par les soins de AI. llaniel Wright eu 187.3 et 1876^^1. L’un d’eux, le n" 1380, coiiié pour le collectionneur, est récent, l’autre n" 101 1, datant de 1(3 ir), peut être considéré connne ancien.

1 Ils font partie d’iiie cjllectioa coiisidéi-able de Mss. ilii Népal dont les (iremiers sont entrés à l.idite liibliotheque, en février IS’3, k’S derniers en mai 1876.