Page:Annales du Musée Guimet, tome 18.djvu/39

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
XXXV
introduction

Le Ms. que j’ai eu à ma disposition est d’une bonne, je puis même dire, belle écriture Devanâgari, par conséquent, très facile à lire ; mais il est très incorrect. Les substitutions de lettres, les laeuues de 1 Itres, de mots, et quelquefois de phrases, sont uond)renses. Il y a nièine tout un récit qui a disparu. Ces fautes ne sont [las toutes ini[mtahli’s au copiste du Ms. ; la plupart se Ireuvaiont déjà dans la copie sur laqui’Ue il a f ;iit la sienne. Tour aiiprécier la nature de ces fautes, il aurait fallu comparer notre Ms. avec les autres : ce que je n’ai jiu faire. Le Ms. d(.’ Calcutta ne m’il’tait [las accessiMi’ ; et j"ai cminu trop tard rexistmic’ d’- c-’lui de Londres. J’ai bien vu à Gand)riilge, en 1S79, les deux Mss. de M. D. A’ri,uht, ce qui m’a permis de fain’ quidques constatations : mais li’ tenais m’a manqué pnui laire une collation exacti ; et complète. Je puis donc dire que j’ai été réduit à ri'm[>loi d’un seul Ms., celui de notre Bibliothèque nationale.

La traduction tibétaine. — Heureusement, j’ai trouvé, dans la traduction tibétaine du Kandjour qui est à la même Bibliothèque, un secours précieux. J’ai pu, grâce à elle, soit combler des lacunes, soit résoudre des difficultés, soit obtenir un peu de lumière sur des passages obscurs, soit constater l’impossiljilité d’arriver à un résultat satisfaisant. J’ai en mènie temps noté les diliéreiices [leu nombreuses, du re^te, et peu iin[>orlantes, qui existent entre 11’ ti’Xte du Ms. et celui du Kandjour et, par conséquent, celui sur lequel la traduction tibétaine a été faite.

Les redites du texte. — J’ai naturellement cherché à rendre h texte sanskrit avec la plus grandi’ lidelité possible, sans rien omettre ni rien ajouter. Toutefois, pour éviti’r des répétitions fastidieuses, j’ai trailuit à paît et mis en tête du recueil la traduction d’un certain nombre de développements qui reviennent souvent dans d :’S termes iilMitiques, en leur donnant un numéro c’t un intituh ré[iétés, cliaqui’ fois que ces développements se présentent dans les récits, à la place où ils s.’ trouvent. Malgré cela, il reste encore beaucoup de ré[iétitions. Il n’i'tait guère possible de traduire une fois pour toutes c-Artcn^r’ dos phrases ipie h’ texte répèle ; et j’ai ouljlié (|uelques-unes de celles qui auraient pu liguier parmi les traductions séparées. En général, j<.’ ni suis résigné à les répét ’r ; (pii’iijuefois copendant je les ai abrégées par un etc., (pii, je l’espère, ul’ généra pas le lecteur ou par un renvoi aux pages où elles ont été reproduites dans leur entier.