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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

des vêtements grossiers de couleur rouge foncé, et commence ses pérégrinations. Le premier lieu où il se rend est Râjagṛha en Magadha.

Chapitre XVI (folios 174-178). — « Visite de Gzugs-gan-sñing-po » à Çâkya. Le roi Bimbasàra (tib. Gsugs-can-sùînff-po), l'ayant aperçu de son palais, fort satisfait de son maintien, foit prendre des renseignements sur lui par les gens de sa maison, lui rend visite, a une longue conversation avec lui et lui offre les moyens de vivre à sa guise. Mais il refuse. À la demande du roi, il dit qu'il est de la race Çâkya, qu'il habite Ser-ski/a-g ://. iSk. Kapilnntstit ) en Koçala, non loin du mont Kaihiça ou de l'Himalaya en général, sur le bord de la rivière BJidgirath ! : qu'il est de la famille royale, le fils du roi ZAS-gTSANG (Sk.. ÇuDDHODAN.v). foUo 178 ; i|u"il a renoncé au monde, et qu"il est à la recherche de la suprême sagesse, son but unique.

Chapitre XVII (folios 178-192) — « Les exercices difficiles » ou austérités auxquelles Çâkya se soumit pendant six ans. Folio 182-3 ; les religieux de tout genre qui pullulaient au temps de G.kya dans le Jambudvipa mortifiaient leur corps de diverses manières. Tous, dans son opinion, se faisaient une idée fausse des moyens d'arriver à la liberté ou délivrance ; ce n'est pas par de telles pratiques qu'on peut y atteindni. Folio 183. Il commence sa vie ascétique. De quelle manière il se livre à la méditation, et les divers exercices difficiles auxquels il se soumet volontairement durant six ans.

Chapitre XVIII (folios 192-200). — La « rivière Xairanjana. » C'est sur les bords de cette rivière que Çâkya accomplit ses pénitences, se soumettant de lui-même à de grandes austérités. Mais s'apercevaut plus tard que l'abstinence est dangereuse pour ses facultés mentales, il prend la nourriture qui lui est nécessaire pour se soutenir, l.cs deux filles d'mi chef lui présentent une excellente soupe au lait, et il se restaure. Les ciu(i cumpagnons le quittent aussitôt, se disant les uns aux autres : « Un gourmand, un débauché comme Gaktama l'est désormais n'arrivera jamais à la suprême sagesse » (ou ne deviendra janutis un linddha). Ils se rendent à Vàn'uias'i et continuent dans nn parc voisin de cette ville le cours de leur vie ascétique.

Chapitre XIX (folios 200-214). — Après s'être baigné dans la rivière Nairaûjana, il recouvre ses forces physiques et se propose de visiter le lieu sacré. Grande joie des dieux et demi-dieux de toutes sortes, — leurs offrandes à Çâkya.