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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Gayadhara, pandit indien, traducteur de Rgyüd iv, 1°, 4°, 5°, 6°. 7°.
Gdul dkah, trente-huitième Buddha de l’Âge heureux (Mdo i).
Gelong, orthographe, ramenée à la prononciation, du mot tibétain dge-slong traduction du sanskrit Bhixu, nom des moines bouddhistes.
Gevay-logros, traducteur de Rgyüd xi, 16°.
Ghanti, plaques de métal qu’on frappe en guise de sonnettes. Il y en a cinq espèces (Dulva i, 202) ; quel usage on doit en faire (Dulva ibid. et Mdo XXV, 10°) ; en quel temps il faut en faire usage (Mdo xxv, 11°).
Ghosavatî-ârâma, tib. : Dvyangs-ldan-gyi-kun-dgah-ra-va, « jardin bruyant », jardin voisin de Kauçambhi, résidence de Çakya (Dulva III, 200-219 ; VI, 34 et suiv.)
Giri Ananda, « Ananda de la montagne », membre de la confrérie, très malade, et guéri par les paroles que Çâkya, charge Ananda de lui porter (Mdo xxx, 20°) ; — texte traduit du pâli.
Le texte pali introduit dans le Kandjour et relatif à ce personnage, lui donne le nom Girimânanda.
Gnas-bcas, nom tibétain de Saketana. Voir ce nom.
Gnas-brtan, traduction tibétaine du mot Sthavira. Voir ce mot.
Gnas-gtsang, « demeure pure », lieu saint dans le ciel le plus élevé. Çâkya y dit le tantra intitulé Manjuçri-mûla (Rgyüd xi, 15°). Des dieux du Gnasgtsang viennent au Potala entendre le Amoghapâça hṛdayam (Rgyüd xv, 1°).
Gnas-len-gyi-bu, Brahmane de Nalada, chargé par le roi de soutenir une discussion scientifique avec un savant brahmane du Midi, triomphe et obtient du roi en récompense la donation de Nalada (Dulva i, 11-13). Il se marie et devient père de Dirghanakha et de Çârikâ (Dulva 13-14). Dans une seconde lutte il est vaincu par un autre brahmane du Midi Tisya (Skar-Rgyal), qui a droit de lui enlever Nalada, mais lui en laisse la moitié et devient son gendre (Dulva 14-18).