Ma-pham, traduction du sanskrit Ajita. « invincible ». Voir ce nom.
Mâra, « le tentateur ou le séducteur », identifié avec Kâma, « le désir », fils de Kâlî (Rgyud xiv, 25°) ; implore la protection de Mahâbala (Rgyud xvii, 12o) ; tente Câkya (Mdo ii, 1o. ch. xxi.
Marici, déesse instruite par Çâkya (Rgyud xiii, 6o.
Mar-me, « lampe », sk. Pradîpa, trente et unième Buddha de l’Âge heureux (Mdo i) ; Dhâranis (Rgyud xiii, 16o ; xiv, 52°) ; offrande de lampes (Mdo xvi, 4o).
Ma-sdug, disciple de Padma-sñing-po, chargé par lui de voir Gautama et de constater s’il est véritablement un sage. Il s’entretient avec Çâkya et traite la race des Çâkyas de parvenus. Amené à résipiscence par la réponse de Çâkya qui lui explique l’origine de la race de Çâkya et celle de la famille de Ma-sdug, il est gagné à la cause de Çâkya, et quand il revient près de son ancien maître Padma sñing-po, il est reçu à coups de savate sur la tête (Dulva ii, 155-192).
Ma-skyes-dgra, traduction du nom sanskrit Ajâtaçatru. Voir ce nom.
Mathura, ville de l’Inde où Çâkya a souvent résidé et prêché (Mdo vi, 2o).
Mâtri, « mère », nom donné dans le système tantrika à des divinités femelles représentant les puissances secrètes de la nature. Csoma n’emploie pas ce mot sanskrit ; mais il parle plusieurs fois de ces « puissances secrètes » des « mères divines », Rgyud i, 6o ; iii, 3o, 7o. Le nombre de ces mères ne paraît pas fixé. On cite Mâmaki Locanâ, Sitâ, Târâ, Vârâhi. Voir ces noms.
Maugalyana, tib. Mohugal-gyi-bu ou Mongal-gyi-bu, mot que Csoma identifie à tort « avec Mongol ».