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VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR

Le plus habile des disciples de Çâkyamuni pour faire des prodiges (Mdo i : Dulva i, 42).
Sa naissance ; on lui donne le nom de « né du giron », Kolita, tib. Pang skyes », souvent et même ordinairement remplacé par celui de Maugalyâ[ya]na. (tib. Mohugal-gyi-bu, fils de Maugala). Son éducation, ses hautes qualités et sa science (Dulva i, 24). Il devient un maître célèbre entouré de cinq cents disciples. Il était fort riche. Il se lie avec Çâriputra, quoique les parents de l’un et de l’autre y eussent mis obstacle. Ils se rencontrent à Rajagṛha dans une fête et font connaissance. Maugalyana désire adopter la vie religieuse : ses parents refusent ; ni ses supplications ni celles de ses amis ne peuvent vaincre leur résistance ; enfin il déclare son intention de ne plus prendre d’aliments jusqu’à ce qu’il soit entré en religion. Les parents cèdent : il va à Nalada chercher Çâriputra dont les parents autorisent sans difficulté l’entrée en religion (Dulva i, 33) ; se rend avec lui auprès de six docteurs en vogue à Rajagṛha, n’est pas plus satisfait que lui de leurs réponses, se fait avec son ami disciple de Yang dag rgyal, qui rit en leur prédisant la venue du Buddha et leur conseille de devenir ses disciples. Dès qu’il est mort, Maugalyana et Çâriputra, après lui avoir rendu les derniers devoirs, prennent l’un envers l’autre l’engagement que le premier des deux qui trouvera l’Amṛta en fera part à l’autre. Plus tard ils deviennent tous les deux disciples de Çâkya (Dulva i, 42).
Çâriputra étant malade, M. fait le nécessaire pour obtenir les remèdes prescrits par le médecin (Dulva i, 40-1). Il raconte, par ordre de Çâkya, qui dort pendant ce temps-là et néanmoins l’approuve, toute l’histoire des origines de la famille Çâkya et du monde (Dulva iv, 19–30).
Visites miraculeuses et prodiges opérés par lui en commun avec Çâkya et avec Çâriputra (Mdo iii). Çâkya raconte plusieurs histoires, à sa demande, et ces histoires se rapportent aux existences antérieures de Maugalyana (Mdo iii, folio 200 et suivants, Dulva i, 65-68).
Il est un des auditeurs de Mdo iv, 2 (Arya-Sangghati) ; de Mdo