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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
vii, 3 (Sukhâvatî-vyuha) : prend la parole dans Rgyud xviii (Târâmûla-kalpa).
Il mourut vers le même temps que Çâriputra : mais sa fin n’est pas signalée dans l’analyse, comme celle de Çâriputra. Peu après son décès, Çâkya, racontant l’histoire du roi Cakravartin Candraprabha, explique que Maugalyâna avait été un des principaux officiers de ce roi (Mdo xxx, 2o).
Mâyâdevî, épouse de Çuddhodana, mère de Çâkya, meurt sept jours après la naissance de son fils (Mdo ii, cli. 3o, 7o.)
Mchil lham, chaussures ; combien il y en a d’espèces, comment on doit les faire (Dulva ii, 1-10).
Mchog-du-dgah-vahi rgyal-po, Bodhisattva à la demande duquel Çâkya explique le sûtra de l’Âge heureux (Mdo i).
Mchog-ma, le plus sage disciple de Kanakamuni (Mdo i).
Mchod sphyin, le père de Kakutsanda (Mdo i). Mdo, traduction tibétaine de sûtra.
Mdzes-dgah, un des Nâgarâjas, « roi des serpents », de la mer qui louent et invoquent Bhagavat (Mdo iii, folios 175-197).
Mdzod spu, le trente-cinquième des mille Buddhas de l’Âge heureux (Mdo i).
Megha, « nuage », sorte de titre ou d’épithète ajoutés au nom de plusieurs Buddhas (Rgyud xiv, 13o) ; essence de tous les Nâgas, serpents qui demeurent dans les amas d’eau, lacs, fleuves, mers, mais qui sont censés procéder du réceptacle aérien des eaux (Rgyud xiv, 15o, 16o).
Méru, tib. : Ri-rab, montagne célèbre chez les Brahmanes et chez les bouddhistes, considérée comme la colonne du monde : c’est la montagne par excellence. Le Buddha y a quelquefois prêché, et les quatre grands rois qui résident aux quatre côtés de la montagne (Dhṛtarâstra, Kuvera, Virupaka et Virudhaka), ont souvent entendu prêcher la doctrine et rendu leurs hommages au Buddha.
Le Tathâgata se rend au sommet du Méru (Phal cheu 18o) : des