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CHAPITRE VII


LES GÂTHAS


I. Les Gâthas. Leur antériorité sur le reste de l’Avesta.
II. Inexactitude apparente de la traduction pehlvie. À quoi elle tient ? Inexactitude grammaticale, due à l’exactitude littérale. Préoccupations étymologiques du traducteur. Les gloses. Le sens réel et le sens figuré.
III. Paraphrase des Gâthas dans le Varshtmànsar Nask.
IV. L’obscurité des Gâthas n’est point dans les idées, mais dans la forme. Identité du système des Gâthas et du Parsisme. Obscurités de la forme : dans le lexique, dans la morphologie, dans la construction.


I

Les Gâthas diffèrent de tout le reste du Yasna et par la forme et par le fond.
Le mot Gâtha signifie « chant, chose chantée » et peut désigner tout morceau métrique et même un vers isolé[1]. Au sens technique, il désigne cinq poèmes ou groupes de poèmes, chacun rédigé dans un rythme différent, Les cinq Gâthas sont désignées par le mot initial ; ce sont :
1o La Gâtha Ahunavaiti, qui comprend sept Hàs (Hàs XXVIII-XXXIV).
2o La Gâtha Ushtavaiti, qui comprend quatre Hàs (Hàs XLIII-XLVI).
3o La Gâtha Speñtâ-Mainyû, qui comprend quatre Hàs (Hàs XLVII-L).
  1. Voir pages 477, note 2 ; 480, note 2.