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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
21. Nous sacrifions à Haoma d’or, qui pousse haut 64[3].
Nous sacrifions à Haoma l’invigorant, qui fait croître le monde 64[3].
Nous sacrifions à Haoma qui éloigne la mort 64[3].
Nous sacrifions à tous les Haomas 65[4].
Nous sacrifions à la Vertu 66[5] et à la Fravashi de Zarathushtra, le Spitàma, le Saint d’ici-bas 67[6].
Yêńhê hâtâm.
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a
- ↑ 62. Ou peut-être : « A lui l’aliment, en lui le vêtement : en retour de la nourriture que nous lui donnons, il nous donnera des vêtements » (sa peau, dont nous nous vêtirons).
- ↑ 63. Citation des Gâthas, XLVIII [XLVII], 5 ; voir là le Commentaire.
- ↑ a, b et c 64. Cette triple invocation à Haoma se rapporte, selon le Dastûr Peshotan (Dînkart, p. 336, note), à trois formes différentes de Haoma : le Haoma d’or qui pousse haut (herezañtem) est le Haoma-plante, le Haoma matériel qui est dans la main du prêtre ; le Haoma invigorant, qui fait croître le monde (fràshmîm frâdat-gaêthem), est le Haoma-Dieu, l’izad Hôm ; le Haoma qui écarte la mort (dùraoshem) est le Haoma blanc ou Gaokerena, dont la liqueur, bue par les hommes à la résurrection, leur donnera l’immortalité (cf. Vd. XX, 4, 17).
- ↑ 65. Tous les Haomas du monde, à côté du Haoma de ce sacrifice. Cf. Y. I, notes 45-46.
- ↑ 66. ashîm, l’ensemble de ses bonnes œuvres (ahlâyîhci, î kâr karfak).
- ↑ 67. Voir plus haut, page 50, note 7 et page 89, note 39.