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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
2 (7). Le cheval crie contre son cavalier :
3 (11). Haoma crie contre celui qui doit le boire 9[4] :
5 (17). Si quelqu’un me ravit, me dérobe ou m’enlève 14[9] la part que m’a
- ↑ 6. aurvatàm yukhta…, aiwishasta…, nithakhta ; yukhta : P. ayûkhtâr, N. vahayitar « qui fait courir » (aîghat tàkhtan al tavân yahvûnât) ; nishasta, madam yatîbûnist ; nithakhta, …lakkvâr dàshtan al tavân yahvûnât.
- ↑ 7. yù màm zàvare nôit jaidyêhi ; dans les morceaux épiques, les héros, au moment de la bataille, dans leurs prières aux dieux, demandent spécialement l’agilité pour leurs chevaux : zàvare jaidkyaùtô hitaèihyô (Yt. V, 53 ; cf. Yt. X, 11, et Y. X, 22, 71).
- ↑ 8. pourumaitê, kabad mat yakôyamûnit ; maitê est donc pour * gmaitê (perse gmata) ; karshyào, kartkâr, synonyme de kâr « affaire, bataille ». Le sens littéral est : « dans la rencontre, où beaucoup viennent, de la bataille des héros nombreux ».
- ↑ 9. Littéralement >c son buveur », c’est-à-dire « celui qui devrait le boire et ne le boit pas », le mauvais prêtre. Les deux malédictions précédentes s’adressaient au laboureur et au guerrier.
- ↑ 10. aiwish-lmtein dàrayêhi, man li barâ min hûnishn yakhsanûnîh « qui me retiens de préparation » ; le sens négatif est dans dàrayêhi.
- ↑ 11. peshù-sàrem, pûrtak rôishâ, probablement « qui paie de sa tête » (cf. peshotanu, tanu-peretha) ; le Ms. J2 a bûrîtak rôishâ « à qui on tranche la tête ». Glose : « de même qu’on ne glorifie pas un voleur condamné, toi non plus tu ne me glorifies pas ». Cette comparaison bizarre s’explique peut-être par le passage X, 17, 54, où Haoma paraît prisonnier « dans le lien des Jainis ».
- ↑ 12. hanuharenê, traduit êrvârak, persan
{{persan}}
arvâra « mâchoire » : hańuharena est sans doute * ha-hvarena, de hvar « manger », c’est-à-dire ce qui mange, la mâchoire. Certains Rivâyats persans rendent à tort arvâra par gôshî cap « l’oreille gauche » (Grand Riv. 598). - ↑ 13. C’est-à-dire que quand on immole une victime en l’honneur de Haoma, sa part est la mâchoire avec l’oreille droite et l’œil gauche. — Voir dans le Shâyast là Shâyast, XI, 4, l’énumération des diverses parties de la victime qui reviennent aux différentes divinités.
- ↑ 14. Il ne s’agit plus ici du prêtre, mais du fidèle quel qu’il soit. — zînât est tra-