Le Zôt relève une troisième fois le Padân, boit le reste du Paràhôra et regarde vers le Ràspî, qui, une troisième fois, jette de l’encens sur le feu et dit un troisième Ashem vohù.
Le Zôt lave trois fois le vase à Hôm, le remplit d’eau et le remet en place. Puis il se lave la bouche et l’essuie, et met la main droite sur le vase à Hôm et la main gauche sur le Barsôm 34[1]. Alors le Zôt et le Râspi récitent ensemble en Bâj le Khoshnûman, qui indique la destination du sacrifice (cf. page 2, note 5).
Le Zôt prend ensuite le vase à Hôm, rempli d’eau, et récite quatre Ashem vohù.
Au premier Ashem vohù, il verse une goutte d’eau sur la place où était le vase ; au second sur un pied du Mâhrû ; au troisième, sur l’autre pied ; au quatrième, il verse le tout dans le vase qui contient le vars. Puis, le vase vidé, il le retourne et le dépose près de l’assiette à jîvâm, au pied du Mâhrû 35[2] et dit le vasasca (Y. VIH, 5-8) :
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- ↑ 34. Les manuscrits liturgiques résument toutes ces opérations dans ces mots : « Récitation des Srîshâmrûtîg (c’est-à-dire des trois Ashem vohù) ; boire à trois reprises le Parâhôm ; à chaque fois le Râspîg récite un Ashem vohù ; le Zôt se rince la bouche, se lave les mains et les met sur le Barsôm » (ce dernier trait diffère de l’indication moderne. — Vacist Srîshâmrûtîg gaviskn ; u Parâhôm pun 3 bâr vashtamûntan ; kulâ bâr Râspîg Ashem vohûk gûftan ; Zôt pumâ dakyâ kartan u yadà kulâ 2 pun pâtyâp kartan, madam Barsôm anakhtûntan).
- ↑ 35. Ces opérations indiquent sans doute que le rôle de Hôm est terminé pour l’instant.
- ↑ 36. Ici se placent dans le Yendidad Sadé les §§ 6-7 du Vispéred III (Sp. III, 3031 ; IV).