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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

163 ANNALES DU MUSÉE GUIMET

13. Mazda est la source des biens de la vie  : c’est la troisième vérité^* [de la prière]  : vanhéush

En récitant dazdà mananhô « les biens de [Vohü\ Manô », elle enseigne à l’homme les biens que donne la [Bonne] Pensée.

Instruisant dans la [Bonne] Pensée autant il parfait en pensée, autant il parfait ce monde en actions

14 (34). Eu renseignant aux créatures^^ le mot Mazda fait de lui la lin des créatures^*.

Il fait régner Ahura (khshathrem ahurâi)*®, c’est-à-dire  : «cette royauté est tienne, ô Mazda, etc... » [celui qui] secourt le pauvre :, c’est-àdire que [cette royauté] est amie du Spitàma^'.

41. tkaèslia, vic'iv, litt. arrêt, décision.

42. Début de la seconde phrase qui signifie qu’Ahura donne aux justes tes biens du Paradis.

43. àdrefijayelil • glose  : dranjishn î frdrùn yamallùnêt « s’il dit bonne récitation », probablement « s’il récite de bonnes choses ».

44. JHnkart, t. §§ 15-16  : « Les récompenses de Vahûman deviennent la propriété de celui qui instruit dans le bien (cf. note 45), récite le bien (cf. note 43) et enseigne à l’homme de bien à éviter le péché ; car élever dans le bien, réciter le bien, et enseigner à l’homme de bien à éviter le péché, — choses qui résident en ce monde avec l’homme de bien et dans le ciel avec les Amshaspands, — tout cela marche surtout par Vahûman ; et pour cette raison, celui qui a les vertus (hùnar) de Vahûman a ses mérites et même mérite vaut même récompense. »

45. yalha pradliakhshtàrem mananlio  ; man frâj dakhshakili pun Vahûman, aîgh mandûm i frârûn pun dakhshak barâ vakhdûnêl « celui dont caractère avec Vahûman, c’est-à-dire celui qui donne à quelque chose bon caractère ». — Accusatif absolu  : « en tant qu’éducateur ».

46. Rappel de manaiihù sliyaotbeiianàm anhéusli.

47. Mazdài, dans la phrase « Aux actions faites dans le monde pour Mazda » ; c’est la première mention directe d’.Ahura Mazda dans la prière.

48. ilha tem yat ahmài dàmàn ; sous-entendu clnasli ; litt. « l’enseigne comme celui à qui les créations » ; le sens est donné par la glose  : « ils reviennent purement en l’appartenance d’Auhrmazd ».

49. Commencement du troisième vers.

50. D'inkart, l. L, 17  : « Ceux qui agissent ainsi donnent la royauté à Auhrmazd  : c’est ce qui parait du vers  : tat Mazda tavâ khshathrem ». C’est le début du vers des Gàthas cité plus haut (p. 163)  : « Cette royauté est tienne, 6 Mazda, qui améliore

le sort du pauvre honnête ».

51. De Zoroastre ; la charité qui constitue le bon roi est donc surtout celle qui s’exerce au profit du pauvre religieux  : on se demande si le darvish de l’Avesta est déjà le derviche de l’époque postérieure.