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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


même de la bouche, ce que nous ferons croire à tous ^les vivants*® :

4. et quand nous invoquerons *^ Asha et Mazda Aliura, quand j’appellerai la pieuse Armaiti et l’excellent Vohu Manô, viendra aux miens la souveraineté puissante*® par la force de laquelle nous détruirons la Druj *®.

« [Ici] broyer le Hôm et rUrvarâm^o, sonner avec le Uâvan, jusqu’à la fin de la strophe, verser de l’eau et presser » 21 .

5. Dis-moi d’une façon décisive^Me bien que vous me donnez par la sainteté^® ; et donne-moi de savoir par Vohu Manô, en dépit de l’Envie^^ ce qui sera, ô Mazda Ahura, et ce qui ne sera pas^®.

plongés à la résurrection et qui a pour objet de les purifier en consumant leurs souillures  : XXX, note 39 ; LI, 9.

Une expression fréquente dans la littérature pehlvie et employée dans notre passage même à propos du Var Nirang est «qu’elle manifeste le bôkht érakht, ce que Nériosengh rend çuddham açuddham « le pur et l’impur», c’est-à-dire l’innocence et le crime (cf. Y. XXXII, note ‘28 ; XLVII, note 18. Le Var formait le sujet d’une partie du dix-huitième Nask (le Fargard Varistân du NaskSakâtûm  ; Dinkart,N\\\, i‘2) .

16. Révèle-nous ta loi et nous en démontrerons la vérité en nous soumettant au Var Nirang. Adarbâd Mahraspand convertit ainsi beaucoup d’incrédules (üinkart, dans VArdâ Virâf de Haug, l. /.).

17. Cette invocation fait sans doute partie de l’ordalie, les dieux étant les témoins et les juges qui décident de l’issue de l’épreuve.

18. Le Khshathra puissant ; c’est-à-dire la force effective, la force de l’État, qui, en se mettant au service du Mazdéisme, écrasera le démon.

19. Formule employée dans l’exorcisme contre la maladie  : Vd. XX, 8.

20. Opération placée ici pour répondre symboliquement aux derniers mots prononcés.

21. Hôm II urvarâm kâftan uhâvan shikâftan od vîcîst rôishd yahvûnêt âp dar kartanu afsliârtan ; Pt*.

22. vicidyài vaocâ « dis pour décider ». — méûcâ daidyâi au vers suivant est symétrique à vicidyài ; méncâ est écourté, pour le vers, de manacâ.

23. La récompense donnée en retour delà vertu.

24. yêhyâ ma ereshish « [de savoir] ce dont m’est envie ». Ereshi est personnifié comme démon de l’incrédulité dans le Dînkart, IX, 31 (cf. Y. XXX, note 10), qui résume une polémique entre Zoroastre et Aresh, relative à l’immortalité, et à laquelle ce vers ferait allusion. Le Commentaire pehlvi traduit  : « Donne-moi de connaître par Vahùman, c’est-à-dire donne-moi la connaissance de la vertu, avec laquelle moi à Aresh, c’est-à-dire que par cette connaissance vertueuse je puisse réfuter Aresh ». Voir Dlnkart traduction AVest, page 246, note 7.

25. « La bonne Religion est la connaissance parfaite de tout ce qui est, a été et sera » [Üinkart, IX, 31, 5) ; elle contient en effet une théorie du passé, du présent et de l’avenir de l’humanité et du monde.