Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/405

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
259
ZEND-AVESTA : YASNA 35. — HAPTANHAITI 1

la prônons, nous la donnons, nous l’exerçons", comme appartenant à Mazda et à Asha Vahishla ’-.

6 (16). Ce qu’homme ou femme sait clairement être bien, qu’il le dise comme il le sait" ; qu’il le pratique et qu’il l’enseigne à d’autres, qui le pratiqueront à leur tour tel quel.

7 (19). Or, ce que nous regardons comme la meilleure des choses, ô Mazda, c’est le sacrifice et la prière à Ahura, et c’est de nourrir le bétail’* ; et cela nous le pratiquons et nous l’enseignons de toute la puissance de notre désir.

8 (22). Car soit dans la maîtrise du bien, soit dans l’association au bien ’"^, tout homme peut trouver sa part de vie bienheureuse " dans l’un et l’autre monde. (A répHer 3 fois ’*.)

9(24). Et ces paroles ’", ô Ahura Mazda, nous les prononçons avec la 11. dademahicà cishmaliicà hvàmaliic». — dademahl ^n i/ahbùnaM bnafshâ « je donne à moi-mêmp », c’est-à-dire je prends, dad est parfois employé au sens du sanscrit à-dà « prendre » (Y. XXVII, 1 ; cf. Y. .VXXIII, note 42). — cishmalii = ; cdshrirn o aîshdn aifjh yalibùnci « je fais goûter à d’autres ; c’est-à-dire qu’il leur donne ». — àmaàz^obdûnain aîgh ddrishn barn obdùnam « je fais, c’est-à-dire je tiens » hvàmixhi, kcn-om’i , vient sans doute de hvan, qui a donné hvanu, kartdr (Y..IIl,note "15). 12. Nous exerrons pour le bien notre part de pouvoir, comme le fait le Maître suprême, Ahura, et la Vertu suprême, Asha.

13. Litt. << comme homme ou femme sait clairement, qu’ainsi il fasse connaître cela étant bon (athà hal vohù tat éeàdù : éeùdù, dkùs’tkd yahbùnad ô aîshân aîgh bard cashmad, « qu’il le fasse connaître à d’autres, c’est-à-dire qu’il l’enseigne »). — éeàdù est un impératif parallèle aux verbes qui suivent, verezyôtù, vàtôyùtù, où tù s’est affaibli en dû, probablement sous l’influence d’une radicale douce disparue. 14. « Le sacrifice et la prière, en ce qui vous touche (les dieux, le monde céleste) ; le bon traitement du bétail, en ce qui touche le monde terrestre » (P.). 15. Litt. « autant que nous désirons ».

16. ashahyâ... sairi, asliahyù verezénè ; le premier terme désignant celui qui a l’initiative du bien, le second celui qui s’y associe. Dinkart, IX, 35, 8 : <■ Il y a deux voies de demander et d’obtenir la vie : l’une par la maîtrise du bien... l’autre par l’association au bien ».

17. jijishàm yabishtàm àdà : litt. « donnée » ou plutôt « prise [voir n. 11) de vie la meilleure » (zîvishnâmandih... pdhlùm dahiskn : cf. fJ’inkart, IX, 35, 8 : zivislinilt-khvalùsltnih itpal’irishn).

18. Bishânirùta : Vd. X, 4 ; cf. Shdyasl, XIII, 23 : on dit deux fois la strophe Asbahyà aàt sairi « une fois pour l’éloge de l’Asha, une fois pour la destruction du démon. »

19 L’ensemble des paroles saintes : din î Anhrmnzd <c la religion d’Auhrmazd ».