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ZEND-AVESTA : YASNA 48. — GATHA SPENTA MAINYU 2


fermement à Vohu Maiiô-’ et à ce désir de sainteté où se repose le croyant" qui remet le monde en la main, ô Ahura".

8. Quels biens donnes-tu, ù .Mazda, h la bonne royauté -’ ? Quelle est ta récompense, Ahnra, pour ceux qui me suivent -"’ ? Et quels dons, ô Asha, puis-je attendre de loi -, en m’altachant aux œuvres de Vohu Manô-’ ? 9. Queje sache quand viendra l’heure de la royauté universelle’" ; l’heure, ô Mazda et Asha, où tous mes doutes s’éclairciront *’ ! Où je pourrai honnêtement faire l’œuvre de vertueuse destruction de Vohu Manô’". Que le sainf sache la récompense à lui réservée !

21 « C’est-à-dire que vous vous tenez dans la vertu : aig/mlàn lanî nafskâ (= tan i khvêsh, khvèslUan) piin fràrûnih ynklisûnislin ». — didragfhzhôduyê, 2" personne pi. présent moyen du désidératif de tlarez.

22. Traduction conjecturale : ashà vyâm yèhyà hithàush nà spefttô : je rends vyàm d’après la traduction persane k/ivàhixh qui est aussi la traduction de vaya dans le Hddhôkht Nask, II, 16 ; d’un verbe vi « désirer », d’où vi-tar « qui veut du bien, vêh boyahûn » (Yt. I, 13) ; upa-vî « avec plaisir » [madam k/wskU (Vd. VII, 1", 45’,.

— hilhâush, traduit comme hilLa, XXXIV, 10).

23. hoi dàmàm tliwahmi à dam, litt. « à lui la création dans ta prise » ( ?; cf. page 292, n. 49] ou •< dans ta création ». Le pehlvi a : ■< ainsi cette création [est] la création ».

24. kà toi... vanhéusli islitish klishathraliyà ; ishti, litt. .< désir, objet désiré » (kkvahishn). est généralement employé au sens de « fortune ». 25. kâ toi ashôish tliwahyào maibyô : ashi au sens de récompense ; cf. Y. IX, note 8. Peut-être, au sens ordinaire de piété, en sous-entendant ishti du vers précédent : « Quels biens réserves-tu à la piété des miens envers loi » ? 26. kà twôi... âkào aredréiig isbyâ : « Quels dons (aredréfig — ràl) manifestés de toi désirerai-je » ?

27. javarô, construit avec le génitif : /jun yakhs[anyinltôrîb. 28. yèzî cahyâ khshayathà « quand vous régnerez sur n’importe qui ■> {amalnlnn pun ciknmcm pâtakhshahih).

29. mââithish dvaèthà ; cf. XXXII, 16 ; dvaèthà = gùmàn’ig’ili, cf. XXIX, n. 25 ; àithish : =. àshkàrâk, cf. XXXU, /. /., n. 67. Le commentaire semble entendre : « les doutes de mes disciples ».

30. eresh moi erezhùcàiu vailhéush vafusb mananhô. Glose : « en vivant honnêtement, je puis détruire la troupe des méchants » (mnnt pun fràrûnih zlvîm am gvndag I saritarôn tuvânyalivûnU rashiiftan) ; ce qui donne pour sens littoral : « à moi, en vie droite, la droite destruction de Vohu Manô » (la destruction du méchant faite par la vertu), erezbùcfun, traduit rcUl z’ivuhnUi « droite vie », est l’accusatif d’un féminin abstrait, erezhùeà, dérivé de *erezhv-ac, qui est le védique rijvac « qui va droit ».

31. Le Saoshyant (au sens général ; Y. IX, n. 7).