bienfiiisanl o la Dru j pour le juge oppresseur ". Je ne veux d’aiilre maître
que Vohu Manô ’- et je renie toute amitié avec les méchants ’^
4. Ceux dont riiitelligence mauvaise et la langue attisent la colère et la
brutalité ", qui ne rendent pas œuvre de bien à ceux qui fout œuvre de
bien, qui se plaisent’^ dans le malfaire et non dans le bien, ceux-là sont
des Daèvas, les docteurs "’ de la Religion du Mauvais.
5. Mais, ô Mazda, le miel et la graisse " pour celui qui, pénétré de Vohu
Manô, prend pour maître la Religion ’*, et qui, éclairé de toute la sainteté
d’Àrmaiti ’^ en toute chose, ô Ahura, règne pour toi ^.
6. Il promulgue vos commandements -’, ô Mazda ; il promulgue la
sainteté suivant la pensée de votre intelligence--, tandis que nous chan-
11. ashem sùidyâi tliacsliài ràshayônliô drulilisli : asLem « la sainteté », c’est-à-dire
l’état de saint au Paradis, s’oppose à drulîlisli, personnification de l’enfer, comme
sùidyâi « faire le bien «’s'oppose à râsliayènhè « faire souffrir ». La traduction littérale
est : « sainteté au juge pour faire le bien, Druj pour faire souffrir » : pour la
construction de l’infinitif, cf. XLIII, -1, note 4.
42. ta vanlicush sarc izyâi niananhô ; « ainsi je désire la maîtrise de Vohu Manô ».
13. afitaré mriiyè, litt. inter-dico, répond à vî mniyè de la formule Y. XII, 4 ; cf. Y.
XIX, 15, 40. Glose : « c’est-à-dire que je m’éloigne de leur amitié » {nigh min dôstih
Ivatâ olâshân jûtàk yahvùnain).Cî.An{av(t-Àmràia, antare-ukhti, Y. XIX, 15, 39, note 55.
14. aèshemera.. râmemcâ ; cf. XLVIII, 7, n. 20 ; ràma est une forme parallèle de
remô (XXIX, 1 h ; XLVIII, 7).
15. vas, kàmak ; substantif identique à la racine verbale. 16. toi claêvénj ; dà (Pt*) yâ’dregvatô daênû. — dâ est traduit dastôbar, comme déùjj (Y. LXV, 11, note 36) ;|litt. « ceux-là sont des Daêvas, docteurs en ce qui est la religion du Mauvais ».
17. Celui-ci aura tes récompenses, izlià, s/iMnîk, litt. « douceur ». 18. yé daèiirim voliù sârsbtâ mananliâ, « qui, par Vohu Manô, prend pour chef la Religion » ; glose : « c’est-à-dire qu’il fait vertueusement ce que révèle la Religion ». — sârshtà, traduit substantivement sardârlk « maîtrise », est une forme verbale dérivée (peut-être pour sàrslà) ; cf. sâremnô, Y. XXXII, 2, note 5, et sarejâ, sardâr, XXIX, 3, note 15.
19. Litt. « bien instruit, quoi que ce soit, en la sainteté d’Armaiti » ; glose : « c’est-à-dire qu’il fait savamment toutes les bonnes œuvres ». 20. Litt. « par toutes ces choses en royauté tienne », c’est-à-dire qu’il exerce la royauté dans l’esprit d’Ahura. Le pehlvi voit dans tâish vispâisli « tous ces hommes » et glose : « tous ceux qui régnent avec justice tiennent de toi la royauté ». 21. fraèshyà ; le pehlvi a : « je commande (farmcnjîm) les choses de vous, c’est-à-dire vos œuvres » ; fraèshyà, de fra-isb ; cf. stance 8, fraèslità (fra-ishtar) =z/’a ?’mâiipat, imperator.
22. Glose : « suivant la pensée de la Religion ».