bien i§ 1 3), à ceux qui onl pris Zoroasire sous leur protection : au roi Vislitàsf
a, digne du trône par sa pieuse sagesse (§ 16) ; à Frashaoshlra, qui
a donné au Prophète sa fille Hvôgvî ; à Hvôgvî même, l’épouse pieuse, la
maîtresse de maison du Prophète (§ 17) ; à Jâmàspa, le sage et vertueux
conseiller du roi(§ 18) ; à Maidyôi-mâoiiha, l’apôlrede la nouvelle loi (§ 19).
20. Appel et promesses à tous les fidèles (§ 20). Rappel des vertus qu’incarne
la religion (§21). Adorez les Amshaspands (personnification de ces
vertus) : leur culte assure le bonheur de ceux qui le pratiquent (§ 22).
Cette Ciàlha est, comme on voit, divisée en deux parties : l’une édifiante
et qui tourne dans le cercle ordinaire, l’éloge des vertus cardinales et les
promesses de rétribution finale, mais, semble-t-il, avec référence plus spéciale
aux chefs de la terre et aux puissants ; la seconde, d’un intérêt légendaire,
relative aux ennemis et aux amis du Prophète. C’est, avec la Gàtha
suivante, la partie des Gàthas qui contient le plus d’allusions à la légende
de Zoroa ?lre.
Dinkart, IX ; 21 [Sûlkar) ; 44 ( Varsh/mdnsar) ; 66 [Bak). Le Râspi jette des parfums sur le feu’.
Zôt et Ràspi ensemble :
Prières à vous, saintes Gàthas !
1. Vohû khshathrem. — Sur une royauiéqui veut le bien-, je confère toutes les faveurs de la fortune ^
1. bô’i ol àtash ijahhùniskn fPt*).
2. voliù kbsLalbrem -Nairini, combinaison de vobù thshathrem « bonne royauté » et l ;hshatlireni vairiiu « royauté qui fait le désir >> (c’est-à-dire qui fait la chose désirable, le bien), nom du troisième Amshaspand, le Génie du bon gouvernement (p. 24).
3. bàffcm, bakr « part » ; liairishtem » qui est conféré le plus ». Peut-être mieux : « Une royauté qui veut le bien est une source de bienfaits ». Cette traduction cadre mieux avec la suite, la première cadre mieux avec la glose marginale : pasukh gnvishn i Auhrmazd « réponse dAuhrmazd », c’est-à-dire » don en retour » (cf. XXI, n. 9).