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ZEND-AVESTA : YASNA 51. — GATHA VOHU KHSHATHRA

Qu’elle fasse le désir de la bonne religion "" ! Et qu’elle saisisse le pouvoir selon le désir de Mazda Ahura et d’Asha" !

18. Le sage Jàmâspa, le llvôgva, désire la sagesse et la Gloire ^"j il aime une royauté sainte ’"et les sciences de VohuManô^". Donne-moi [pour lui], ô Ahura, tes dons de réjouissance , ô Mazda. 19. Celte récompense -la recevra aussi Maidyôi-mâonha, le Spitâma"’, qui désire faire connaître la loi dans l’univers *. Il dit la loi de Mazda et la pratique, plus précieuse pour lui que la vie 56. Quelle accomplisse ses devoirs de femme selon la religion mazdéénne (« c’est-à-dire que Hvôb donne sa personne en qualité d’épouse »). 57. Traduction conjecturale. Il est difficile de concilier l’analyse grammaticale du texte avec l’interprétation du D’mkart (note 5-4) et du Commentaire : khshayàs Mazdâo ahurô ashahyà àzhdyâi j|erezdini ; traduit : pun shalitnih î Auhi’inazd Zfik î ahldyîh àrzàk vakhdùnnt katakhânakili « avec pouvoir d’Auhrmazd qu’elle saisisse le désir d’Asha, — pouvoir de maîtresse de maison ». — Je suppose que Mazdâo ahurù ashahyà forme une sorte de composé génitival, ahurahyà étant remplacé par ahurô pour raison de mètre : le sens littéral serait ; « saisie de pouvoir selon le désir de Mazda et d’Asha » (yerezdim, de jfcred ^ vakhdûn, cf. L, 9 d ; khshayàs, accusatif pluriel de khshaya ( ?) ; âzhdyài, au désir : cf. dz, désir). 58. Litt. « Jâmâspa est de désirer la sagesse et la gloire » ; îshtôish, substantif avec force verbale^ gouverne les accusatif cistim et hvarenào (ace. pi.). Le hvarenô est conçu ici comme source de vertu {khvéshkâr’ih). 59. vereiitè, dôsliêl ; de var, sur la 7" classe (XLlll, 16 a) : — Litt. « il aime la royauté par (ou avec) sainteté ».

60. La sagesse ou la science dirigée par la vertu. 61. hyat. . rapéii tavà : rapén est sans doute un participe présent (cf. usen, mizen) ; P. anài lak ràminilnr’ih mizd « la vertu de réjouissance de toi ; tes récompenses ». 62. tat « cela » ; glose finale du vers : mizd updldahishn. 63. Dans les dix premières années de son apostolat, Zoroastre ne fit qu’un prosélyte, son cousin germain Maidyôi-aiàonha(Mêf/î/ôA/Hrt/« ; West, Pahlavi lexts, , 187, d’après Zàd-Sparam).

Paîtirâsp

Pourushaspa Aràsti

I !..

Zaratnushtra Maidyùi-niâonha

Cf. Yt. XIII, 95 ; Bd. XXXI, 2.

64. daènayà vaêdeninù yé ahùm ishasàs aihî, traduit : zak l dm dkâs-dahishnlh dar ahvân madam boyakûnishn « désirant dans l’univers faire connaître la loi » : lilt. « faisant connaître la loi (lire daènayâi avec K°), le désirant sur l’univers » : vaêdemnô, cf. XLIII, n. 46.

65. Ou plutôt, car le comparatif ne se construit pas avec le génitif : « il dit la loi T. I. 43