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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


ni dans Unir tloclrinc^el leur docli’iiit^ à la fin leur donnera pour demeure la demeure de la Druj "’.

I ;j. Mais la récompense que Zaralluishlra a promise aux purs ■ , ce Garôdemàna

    • où Ahura Mazda est venu le premier, c’est le prix de Vohu Manô

el des bienfaits d’Asha .

16. La sagesse d’une pensée sainte^" le roi Vîshtâspa l’a réalisée dans une royauté de pureté^’, par ses démarches de Vohu Manô ^■. C’est un souverain sage et bienfaisant "^ : il fera notre bonheur. 17 ^*. Frashaoshira, le Hvôgva, m’a donné la créature bien-aimée’^ en dons, [ni] perfection en fait d’œuvre » (urvàllià, dôst’ih ; subst. fém. ; vàslra, knr cf. p. 123, n. 9).

45. gavôl ârôisli âséfiilà, gouverné par la négation du vers précédent ; ils pratiquent 1’ ■< apatmàn kàshishnlh », ils tuent sans mesure (cf. XXIX, n. 8). 46. Cf. XLVI, 11.

47. mag-.iva1)yô, traduit ainsi d’après niajya = avlzliakili à la strophe suivante. 48. Le Paradis : p. 2-^1, n. 6.

49. ashàicà savàlsU oivislii, traduit pun ahlàijth sût câshît « enseigné par bienfaits de vertu », litt. « a été enseigné à Asha par bienfaits ». civîsbi est donc considéré comme un aoriste passif de cisli = *côisli-i (et ivi est une orthographe de ôi ; cf. zevislitya pour zaoishtyà, XLVI, 9, n. 37.

50. yàm cisllm ashà niaùtà <i la sagesse qu’il pense par sa vertu ». 51. Liltéralement « Ta obtenue par une royauté... ». tàm kavâ Visbtàspô magabyâ klisliatUrà nàsat. — Traduction conjecturale : je fais rapporter tàm à yàm rislim dans le second vers. Le pehlvi traduit « Le roi Vishtàsp est digne de la royauté par sa pureté [sans parler de droit héréditaire » ; ou peut-être « sans orgueil, sans oppression : ji’illc min aparmànd] ». Da même le D’uikarl : « Comment le roi Visiitàsp est digne de la royauté par sa grande vertu et son activité, sans parler de droits héréditaires : inadam khàlùijik arjdiiiklhi kat Vishtàsp rabâ hànar u kartàrih rdi jtitic min apar mànand ».

52. vanhéush paJehlsb inanarihù, ses démarches, sa conduite vertueuse. Le pehlvi semble traduire padebisU par patih « souveraineté » , glosé fràrûn shâlUàlh « royauté vertueuse » ; y a-t-il confusion avec pâli ou plutôt glose étymologique ? 53. Je traduis mazflào Aburô comme épithète de Vishtàspa. Cependant le pehlvi a Auhrmazd : « Ahura .Mazda est bienfaisant » : cf. la fln de la strophe suivante. 54. Sa fille Hvogvi. Le Dhikarl donne très nettement les trois idées de cette strophe : « Éloge de Frashôshtar pour avoir donné sa fille Hvôb en mariage à Zoroastre ; éloge de Hvôb pour sa parfaite soumission à Zoroastre [pun bîaidak tarsa. gâijîk zijash Zarlùhasht) ; conseil à Zoroastre de donner à Hvôb pouvoir comme maîtresse de maison {andarz ol Zartùsht pun pàlôkhskdi kartan i Hvôb pun kalakhdnûkik).

55. Sa fille Hvogvi. Peut-être « qu’il me donne ». — daèilôisbt, litt. « il m’a montré » ou « qu’il me montre » [nikizisJin nik’izàl ; de dis, v. XLUl, n. 36).